Décès et données biologiques - Conclusion

Six régions ont été identifiées dans le monde. \(\begin{array}{|l|c|}\hline\textbf{Valeurs moyennes des variables}&\textbf{Nombre de décès}&\textbf{Contaminations déclarées}&\textbf{%}&\textbf{%}&\textbf{%}\\\textbf{dans les six régions}&\textbf{pour 1 million}&\textbf{pour 1 million}&\textbf{du génotype}&\textbf{du groupe}&\textbf{d'obésité}\\\textbf{du monde identifiées}&\textbf{d'habitants}&\textbf{d'habitants}&\textbf{ACE2}&\textbf{sanguin O+}&{}\\\hline\text{Afrique subsaharienne Est}&16&1\;000&21{,}5&48{,}0&8{,}9\\\hline\text{Afrique subsaharienne Ouest}&29&2\;100&8{,}0&49{,}5&9{,}5\\\hline\text{Amérique latine et Caraïbes}&435&16\;750&22{,}8&55{,}7&23{,}7\\\hline\text{Asie et Caucase}&83&5\;350&36{,}3&36{,}5&9{,}8\\\hline\text{Europe, Amérique du Nord et Océanie}&594&27\;250&21{,}3&34{,}5&23{,}4\\\hline\text{Moyen-Orient et Afrique du Nord}&170&12\;500&14{,}1&40{,}9&28{,}8\\\hline\end{array}\)Tableau des décès dus au SARS-CoV-2 et des données biologiques dans six régions du globe

À partir de ces données, les scientifiques ont établi des modèles et sont arrivés à produire un coefficient qui prend en compte les paramètres génétiques. 

Pour conclure :

• les populations porteuses des allèles "avantageux" ACE2 (surtout des populations asiatiques) sont moins vulnérables que les Occidentaux, et surtout que les Africains, chez lesquels il est rare ;
  
• la forte présence d'individus du groupe sanguin O+ diminue significativement le risque de mortalité. En Amérique Latine et, dans une moindre mesure, en Afrique, elle protège ; sa moins grande distribution en Europe et en Asie contribue à y augmenter la vulnérabilité des populations ;
• un fort taux de personnes obèses (gènes associés à l'obésité) tend à élever la mortalité. Les régions où ce taux d’obésité est encore faible – Asie et Afrique – sont ainsi protégées ; à l’inverse, au Moyen-Orient et en Amérique du Nord, l’obésité a certainement contribué à augmenter le nombre de décès.
  

L'équilibre de Hardy-Weinberg est donc utilisé pour comprendre des épidémies (voire des pandémies) qui ont eu lieu ou sont en train de se passer. Il peut aussi être utilisé pour prévoir de futures épidémies grâce à des modèles mathématiques mis au point par les scientifiques.